La découverte

En 1578 le portugais Duarte Lopez remonte le fleuve Congo pour la première fois mais ce n’est qu’en 1871 que le journaliste et explorateur britannique Henry Morton Stanley entrepris une traversée de l’Afrique d’est en ouest au départ de Zanzibar pour finalement arriver à l’embouchure du fleuve Congo.

De retour de ce voyage, en 1878, Stanley fut acclamé en Europe. Le roi des belges, Léopold II, soucieux de se tailler une place entre les grandes puissances continentales frontalières à son récent petit pays, contacta Stanley et finança une expédition. Le roi aurait dit : « Nos frontières ne pourront jamais s'étendre en Europe » ; « Depuis que l'histoire nous apprend que les colonies sont utiles, qu'elles jouent un grand rôle dans ce qui peut faire la puissance et la prospérité des états, il est temps pour nous d'en avoir une également ».

Le gouvernement, réticent n’accepta pas le financement des explorations visant à coloniser et à évangéliser le pays. Léopold utilisa donc ses fonds personnels pour financer l’expédition et fonda l’Association internationale du Congo qui n’avait qu’un seul actionnaire : lui-même.

La colonisation

C’est ainsi que commença la colonisation du pays : Stanley construisit un port d’attache dans le Congo inférieur et poursuivit son avancée en achetant pour le compte de la compagnie un maximum de terres. Les méthodes de Stanley furent les suivantes : négociations avec les chefs locaux, achat de terres, jeux de rivalités entre tribus. Lorsque cela s’avérait nécessaire, il assassinait un chef de tribu récalcitrant pour négocier par la suite avec son successeur.

Durant l’avancée de Stanley dans la région ouest du Congo, l’esclavagiste africain Zanzibari Tippo Tip s’y rendit et dévasta 118 villages de la région, il y tua 4 000 africains et en réduisit 2 300 en esclavage. Après la construction d’une dernière station fluviale, Stanley, à bout de force, rentra en Angleterre.

C’est à ce moment-là que la Belgique commença à s’intéresser à l’entreprise du roi et le reconnait comme étant également roi du Congo. Le roi confia des mandats à plusieurs compagnies à Chartes commerciales pour l’exploitation du caoutchouc, de l’or, du cuivre, des diamants. Il fit construire le chemin de fer du Bas-Congo qui fut le premier chemin de fer d'Afrique.

Les chartes obtenant des mandats sur l’exploitation des populations, c’est dans ce contexte que survint l’affaire des mains coupées du caoutchouc. En effet les compagnies ayant besoin de main d’œuvre, elles utilisaient la main d’œuvre locale, soit enrôlée de force soit achetée auprès des esclavagistes africains. Pour éviter que leurs gardiens, des africains congolais également ne conservent un stock de balles pour faire du braconnage ou organiser une révolte, les compagnies exigèrent que pour chaque cartouche, une main soit ramenée. Bien qu’en théorie cela pousserait les gardes à économiser les balles, cela fit se développer de violentes pratiques. En effet, lorsqu’un garde voulait utiliser une balle à une autre fin, en gâchait ou perdait une, il allait soit acheter une main soit mutiler un autre indigène pour éviter d’être lui-même puni.

Léopold permis avec une grande violence à des colons d’une dizaine de nationalités différentes de venir exploiter violemment la main d’œuvre locale à très bas coût, permettant ainsi un développement rapide de la région.

Sources :

https://fr.wikipedia.org/wiki/Congo_belge

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9publique_d%C3%A9mocratique_du_Congo

https://fr.wikipedia.org/wiki/Za%C3%AFre

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mobutu_Sese_Seko

« Une philosophie de l’éducation au Zaïre pourquoi faire ? » Radja bin Saidi, Wenda-Tshitalu Tshilumba et Kavira Kyamakya

http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2007.malung__mperakpanabi_p&part=200906

Le monde en cartes : https://www.youtube.com/watch?v=C5dioc092T0&t=1s

Télécrayon : https://www.youtube.com/watch?v=Ocufg7vZcXc&t=1s

Friends of the Congo : https://www.youtube.com/watch?v=NMtgHzXZnIg

La vie au Congo : https://www.youtube.com/watch?v=c0l0K6efMpc&t=1s

« La réforme du secteur minier en République démocratique du Congo : enjeux de gouvernance et perspectives de reconstruction » De Marie Mazalto