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Fiers d’être Français : la Garde impériale

Officier Dragon de la Garde Imperiale

Une unité d’élite au service d’un génie exceptionnel

La Garde impériale de Napoléon Ier ; la seule évocation de ce corps d’élite devrait faire naître chez tous les citoyens français un profond sentiment de fierté, de gloire et d’estime. Indissociables de l’épopée napoléonienne, la Garde et ses « Grognards » ont contribué à la renommée du Premier Empire à travers la France, l’Europe et le Monde.

Du corps des Mousquetaires du roi Louis XIII à la Garde républicaine visible chaque 14 Juillet, le pouvoir exécutif français a toujours cherché à disposer d’une force de défense rapprochée et fidèle. Malgré sa volonté de rupture avec l’Ancien Régime, la Révolution conservera ce « privilège » ; en témoigne la Garde du Directoire instaurée après la Terreur jacobine. Devenu Premier consul de la République, le général Bonaparte va perpétuer cette institution en la transformant en un corps d’élite méritocratique destiné à conforter son pouvoir personnel. D’un modeste effectif de 10 000 hommes à sa création, elle atteindra plus de 100 000 au zénith impérial.

Fondée avec l’Empire, la Garde impériale a participé à tous les grands jalons de l’épopée napoléonienne, des plaines gelées d’Austerlitz aux contrées glaciales de Russie en passant par la Prusse, l’Espagne ou encore l’Autriche. Fidèles parmi les fidèles, les « Grognards » de l’Empereur le suivront jusqu’à sa chute et même des décennies après sa mort lorsque, dans le froid pétrifiant d’un Paris d’hiver, les cendres du génial Français furent saluées une dernière fois par ses vétérans compagnons !

Une réputation mondiale

Mais si la Garde est aussi réputée, plus de 200 ans après sa dissolution, c’est bien grâce à son efficacité légendaire et sa renommée quasi-divine. Composée des meilleurs soldats de la Grande Armée impériale, ayant une taille minimale exigée de 173 cm pour les chasseurs à cheval et 176 cm pour les soldats à pied (alors que la moyenne de taille en 1804 était de 165 cm !), la Garde accompagne l’Empereur partout et sous toutes les conditions. Ainsi, la retrouve-t-on à Austerlitz, Iéna, Berlin, Eylau, Essling, Wagram, la Moskova, Dresde, Montmirail, et Waterloo. Mais si les protecteurs de Napoléon sont toujours présents à ses côtés, ils ne prennent que rarement part aux combats, confortés dans leur rôle d’ultime recours.

Dès lors, les Grognards ne vont se battre pour la première fois que lors de la boucherie d’Eylau (1807). Par la suite, la « Vieille Garde », élite de l’élite, ne combattra plus avant la campagne de France (1814) et les Cent-Jours (1815). La « Jeune Garde », constituée de nouvelles recrues, ne cessera de « donner » jusqu’à la fin de l’Empire. Invaincue pendant quasiment toute la durée du règne impérial, la Garde est synonyme de terreur auprès des adversaires russes, autrichiens, prussiens, espagnols et surtout britanniques de l’Empereur. Preuve de cette vigueur, de ce charisme et de cette renommé internationale, la Vieille Garde refuse catégoriquement de combattre autrement qu’à la seule baïonnette (exemple d’Eylau). Même encerclée, la Garde « meurt mais ne se rend pas » (Waterloo et « mot de Cambronne »). Jamais la France ne fut si respectée et crainte que sous le Premier Empire, constat en grande partie dû aux Grognards (suffisamment « intimes » pour se plaindre librement devant l’Empereur).

Pour tous les Français, la Garde impériale est synonyme de fierté, de grandeur et de gloire. Leur force charismatique, leur courage au combat et leur mérite sont des modèles à suivre. Inspirants pour nos ancêtres de Verdun et de la Somme, ils contribuent toujours, par leur légende, à la grandeur de la France éternelle…

Sources :

La Garde impériale de Napoléon, Christopher Lannes (2019 – YouTube)

https://www.youtube.com/watch?v=aqM7VAHMT-U&t=14s