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Greta thunberg et l’arnaque au catastrophisme

Marche des jeunes pour le climat à Bruxelles, le 27 janvier 2019 (crédit photo : BELGA PHOTO / NICOLAS MAETERLINCK)

UNE HÉROÏNE ÉCOLOGISTE  ?  

Qui ne connaît pas Greta Thunberg, cette militante écologiste de 16 ans qui s’est faite connaître à la fin des années 2010 dans un climat d’alarme face à la thèse du réchauffement climatique ? Cette adolescente suédoise se targuant de représenter la jeunesse oubliée par les élites pollueuses du monde libre est rapidement devenue ambassadrice de différentes organisations non-gouvernementales et groupes de pensées. Régulièrement, elle s’attache à faire culpabiliser les Occidentaux, jugés responsables du réchauffement climatique et de ses conséquences funestes.  

Pour autant, si on ne peut juger de ses intentions véritables sans tomber dans les arguments les plus fallacieux, force est de constater que chez elle, comme pour de nombreux « militants » écologistes, il existe une forte dissonance cognitive. Ainsi, il ne lui paraît pas choquant que l’équipe qui l’accompagne prenne plusieurs avions pour la suivre, moyen de transport qu’elle a toujours dénoncé comme l’un des plus polluants. Fin septembre 2019, elle dénonçait la France, l’Allemagne ou encore l’Egypte comme responsables du réchauffement climatique historique alors que la Chine et les Etats-Unis, plus gros émetteurs de polluants au monde sont écartés de la liste, au prétexte qu’ils n’avaient pas signé d’engagements pour le climat et n’étaient donc pas condamnables…  

L’ARNAQUE CATASTROPHISTE 

Derrière Mlle Thunberg se cache une arnaque vieille de 20 ans désormais, celle de l’écologie. Montée au pinacle des causes humanistes depuis le début du millénaire, l’écologie est devenue le symbole des taxes, impôts et justifications les plus ahurissantes. Pas une année ne passe sans que des lois « eco-friendly » ne soient votés par un parlement national. La « protection de l’environnement » est devenue une priorité pour bon nombre de gens, souvent issus des milieux aisés, cosmopolites et voyageurs. Des « citoyens du monde » comme ils aiment à s’appeler. Pour autant, les peuples occidentaux, les plus réceptifs aux « enjeux climatiques », obéissent aveuglément, craignant pour leur futur et celui de leurs enfants. 

La mécanique n’est pas nouvelle et est héritée d’une longue tradition catastrophiste qui n’a pour but unique que d’asservir les populations aux dessins d’une élite qui, souvent, est fragile au point d’user de tels stratagèmes. Ainsi, du temps du polythéisme comme du monothéisme triomphant, les ordres religieux faisaient régner la peur de la fin des temps pour que la population leur soit dévouée. Le christianisme tout particulièrement excella dans ce domaine comme en témoignent les craintes du passage à l’an 1000 ou encore l’exploitation d’événements funestes comme la Peste noire du Moyen-Âge pour justifier les crimes les plus sanguinaires.  

Avec la chute du monothéisme et le triomphe de la science occidentale, la peur de la technologie remplaça bientôt la peur de Dieu : industrialisation, rationalisation, guerres industrielles du XXème siècle, virus créés en laboratoire, épidémies causées par l’Homme, arme nucléaire et destruction du monde par le feu atomique, tout fut bon pour effrayer des masses toujours aussi superstitieuses malgré 200 ans de rationalisme. De nos jours, les médias n’hésitent pas à monter en épingle le moindre fait « spectaculaire » afin de vendre du papier : « astéroïde « frôlant » la Terre, et si les Etats-Unis et la Russie faisaient exploser leurs stocks d’armes nucléaires, etc. » 

Et depuis l’an 2000, le monde s’émeut de la disparition de la biodiversité et du réchauffement de la Terre qui deviendrait comme la planète Vénus, plongée dans une fournaise à 480°C !

QUELLES SONT LES MOTIVATIONS DU CATASTROPHISME ?  

Sida, Ebola, réchauffement climatique, guerre thermonucléaire, effondrement économique, épidémie génocidaire, le bestiaire catastrophiste ne cesse de grossir alors que les « experts et scientifiques éminents » ne cessent de se tromper sur leurs prédictions. Pourquoi ? Dans un premier temps, il faut comprendre la motivation des scientifiques à trouver des financements ce qui les poussent à soutenir des thèses catastrophistes qui incitent les plus riches à investir. Ensuite, il faut bien comprendre que tous savants qu’ils sont, les scientifiques n’ont pas le pouvoir de divination. Leurs projections et modèles sont basés sur des observations passées voire actuelles. Or, l’histoire de l’Homme comme de la Terre a démontré que rien n’est immuable et qu’une tendance confirmée aujourd’hui peut s’inverser ou disparaître demain. Enfin, il faut bien intégrer le fait que le catastrophisme surfe sur le sentimentalisme, ennemi héréditaire du pragmatisme et de la Raison.  

Alors soyons pragmatiques. Depuis que l’Homme est devenu l’espèce dominante, 96% de la biomasse animale et végétale terrestre a été anéantie pour les cultures humaines (bétail, agriculture, etc.). L’extinction de masse tant promise si nous ne changeons rien a déjà eu lieu depuis des siècles et l’humanité n’en souffre pas au point de disparaître. Tous les ans, des astéroïdes passent entre la Terre et la Lune mais cela demeure des dizaines de milliers de km, soit une distance déjà bien considérable et inoffensive. Le Sida et Ebola n’ont pas déclenchés de génocides à l’échelle planétaire et même s’il fait plus chaud qu’en 1800 aujourd’hui, il fait toujours moins chaud qu’en 1200 à l’époque de l’optimum médiéval jugé responsable d’une période de prospérité sans précédent.  

Mais alors pourquoi tant de fausses informations relayées par les médias et les pouvoirs en place en Occident ? Pour détourner les populations, les diviser et enfin les domestiquer. Détourner en focalisant le débat sur ces sujets alarmants plutôt que sur la disparition des nations via l’immigration de masse et le cosmopolitisme bourgeois renforcé par la mondialisation, diviser en faisant en sorte que les défenseurs du « Bien » naturel soient en conflit avec les sceptiques, attachés à l’indépendance de la raison sur les sentiments, et domestiquer en culpabilisant des Occidentaux auparavant triomphants et conquérants.  

Outil d’une élite bourgeoise apatride et « citoyenne du monde », l’écologie sert la mondialisation et le cosmopolitisme, raisons véritables de la souffrance humaine, car le premier environnement de l’Homme est l’humain, à une époque où nous sommes devenus indépendants de la Nature, seule espèce animale dans l’histoire de la vie connue à s’affranchir de son environnement : la plus belle réussite de la vie à l’heure actuelle.  

Sources :

https://www.france24.com/fr/20190923-greta-thunberg-onu-climat-enfance-jeunes-reves 

https://www.ndf.fr/politique/21-09-2019/le-catastrophisme-arme-de-sideration-des-foules-henry-de-lesquen/ 

https://www.lepoint.fr/culture/les-grandes-peurs-de-l-an-mille-20-12-2012-1604160_3.php 

http://www.leparisien.fr/societe/greta-thunberg-un-voyage-en-voilier-vers-new-york-mais-aussi-six-billets-d-avion-17-08-2019-8134878.php 

https://www.futura-sciences.com/sciences/breves/asteroides-peine-decouvert-cet-asteroide-frole-terre-cette-nuit-952/ 

https://www.youtube.com/watch?v=-rWi44RINFs