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Les incivilités ou la politique de l’autruche

Passages à tabac, agressions en bandes organisées, représailles personnelles, tapages nocturnes, racisme antiblanc ; la société française s’est ensauvagée. Pourtant, la classe politique dirigeante – aux affaires depuis 1969 – continue à nier une insécurité croissante, pointant du doigt le célèbre jeu de l’extrême-droite. Cet aveuglement généralisé – en complet décalage avec la réalité de la société – a un but : acheter la paix sociale.

Quelles sont ces bandes de jeunes qui agressent, violentent et tabassent ? Derrière la timidité médiatique et politique se cache une réalité pourtant simple : des adolescents et jeunes adultes issus de l’immigration massive dont la France est victime depuis 1969. Concentrées de leur propre chef dans les banlieues métropolitaines, ces populations ont fait sécession, reproduisant un modèle de société communautaire, traditionnel et religieux en désaccord complet avec le pacte social français. Ni Français en France, ni Nationaux dans leurs pays d’origine, ces groupes humains ont refusé le modèle assimilationniste républicain en place depuis la Révolution et lui-même hérité de l’Ancien Régime. Encouragées dans leur entreprise par la société de consommation, qui prône le règne de l’individu-roi, et une classe politique bourgeoise qui favorise la concurrence salariale vis-à-vis des citoyens autochtones, ces communautés ont réellement fait sortir des territoires de l’emprise étatique.

Devenues zones de non-droit – d’aucun dirait des États dans l’État – ces villes périphériques voient exploser la délinquance, la criminalité et le désordre. Des émeutes de 2005 aux échauffourées de Dijon (2020), les explosions et manifestations de violence gratuite sont devenues monnaie courante. En réaction, l’État – peureux d’un affrontement armé – multiplie les mains tendues à l’image du Revenu de Solidarité Active (RSA) qui ne fît qu’encourager l’oisiveté, le regroupement migratoire et le commerce de stupéfiants. Impuissante, la Police nationale est régulièrement victime d’agressions et ne peut exercer sa mission normale que face aux Gilets-Jaunes dont la répression, rappelons-le, était tout à fait adaptée et maîtrisée. Mais beaucoup, à raison, pointent du doigt le manque de justice et d’égalité de traitement quand il s’agit des territoires perdus de la République.

La République – et la France – c’est l’ordre public et social : démocratie n’est pas anarchie. Pour rétablir l’ordre, il convient de prendre le problème à bras le corps en réaffirmant l’autorité étatique partout où cela est nécessaire, car seul l’État dispose de la violence légitime. En cas de poursuite d’une politique laxiste et nihiliste, la paix sera conservée à court terme mais cédera la place à la guerre de tous contre tous tant les territoires perdus seront sortis de la France. Alors, le pays revivra les pires heures de son histoire, semblables à la seconde moitié du XVIème siècle…