L’écologie, l’affaire du siècle ?

 
Greta Thunberg, lors de son discours sentimentaliste à la COP 24 devant la plénière de l’ONU en 2018.

Greta Thunberg, lors de son discours sentimentaliste à la COP 24 devant la plénière de l’ONU en 2018.

 

Pourquoi l’Homme s’intéresse-t-il à l’écologie ?

Pour créer la Vie, deux ingrédients sont nécessaires : l’Energie et l’Habitat. Pour l’Homme, ils sont respectivement le Soleil et la planète Terre.

Les Hommes se sont parfois trop concentrés sur la production d’Energie aux dépens de leur Habitat, principalement pour des fins économiques. Les conséquences de ces actes ont été des dégradations environnementales. Ainsi les Hommes sont devenus de plus en plus sensible à la question écologique. 

Mais alors qu’est-ce que l’écologie ?

Etymologiquement, l’écologie c’est la science de l’Habitat (« oikos » pour maison, « logos » pour science, connaissance).

Après que l’Homme se soit intéressé à la production d’Energie, soit tout ce qui concerne les énergies mécaniques, thermiques, cinétiques, nucléaires et rayonnantes, l’Homme du XXIe siècle semble prendre le contrepied et s’intéresser à la question de son Habitat, soit l’écologie.

L’idée oubliée du réchauffement climatique

La principale idée du réchauffement climatique peut se résumer par l’annonce suivante : « la température mondiale va augmenter de x degrés d’ici la fin du siècle ». A la fois floue, obscure et lointaine, toutes ces statistiques peuvent parfois donner l’impression de se batailler pour savoir qui sortira le plus gros chiffre. Néanmoins, sachant que ces estimations sont potentiellement variables et de l’ordre prévisionnel il faut encore comprendre un paramètre dans cette prédiction, le « x degrés ».

Supposons que la température mondiale augmente de 2 degrés d’ici la fin du siècle. Fred Vargas, archéozoologue, nous explique dans son livre L’Humanité en péril, que toutes les zones Terrestres seront impactées différemment et de façon inégale. En effet, dans les zones froides (ex : océans) la température changera peu alors qu’en zones chaudes (Afrique) la température risque d’atteindre des climats hostiles pour l’Homme.

Exemple, si dans les zones océaniques il n’y aura qu’un degrés en plus (ce qui est déjà énorme) et en sachant que la planète Bleue est recouverte à 70 % d’eau, cela signifie que l’augmentation se concentrera sur les zones continentales. Et notamment sur les terres arides comme en Afrique subsaharienne où l’augmentation pourrait se chiffrer entre 6 et 15 degrés de plus… Pour les conséquences, pas besoin de vous faire un dessin.

Ainsi il faut rappeler que l’augmentation de la température que l’on nous rabâche à longueur de journée n’est qu’une moyenne. Cela implique une variation faible en zone océanique  et une variation extrême pour les zones continentales.  

La Jeanne d’Arc de l’écologie

Greta Thunberg, mondialement connu pour son militantisme écologique a été élu personnalité de l’année 2019 par le magazine Time. En effet, la jeune suédoise est  devenue le symbole de l’engouement écologique de cette dernière année aux travers de ses nombreuses manifestations pour le climat et de ses virulentes interrogations auprès des politiques.

Les opinions sont de plus en plus clivantes à son sujet et nous pouvons nous questionner sur la pertinence d’une adolescente à donner des leçons au monde entier. Néanmoins, nous pouvons rapporter que cette innocence et cette simplicité d’esprit permettent de prendre du recul sur la situation et de recentrer le débat sur les points essentiels. Tout le monde est en mesure de comprendre que sans Terre et donc sans Homme, les questions économiques, identitaires et sociales disparaissent avec elle. 

Pourquoi l’écologie serait-elle bidon ?

A tout sujet, il est important de lui exposer sa contre-idée. Ainsi nous découvrons en feuilletant quelques livres sur le climato-scepticisme, que la cause écologique apporte bien souvent avec elle : la peur, l’urgence et le choix du tout ou rien. Ce cadre psychologique porte avec lui un courant totalitaire, soit l’idée qu’il est impératif d’y adhérer et que celui qui n’en prend goût est Satan lui-même. Cette perspective dirigée vers la punition est, non seulement exclusive et fermé d’esprit, qu’elle ne permet à aucun Homme, une capacité de résilience ou même de réflexion nuancée.

Comme dit précédemment, les militants écologiques prennent un malin plaisir à donner des leçons. Or, rappelons l’adage qui disait : « Le meilleur des ennemis n’est rien contre le pire des alliés ». Comprenons par-là que si la question écologique est l’affaire de tous, nous ne pouvons fédérer les peuples autour d’une cause juste si l’on s’improvise juge et professeur à la fois. Il nous faut cultiver un esprit de sagesse et être employé à la discussion ; ce qui implique écoute, compréhension et négociation.

« Plutôt que de vouloir changer les gens, changes-toi et tu changeras le monde ».

La perspective d’une révolution écologique

Il y a eu trois idées d’économies sur l’écologie. La première fût celle de l’économie Rouge, où l’économie fût préférée à l’écologie pour des raisons de profit. Puis il y a eu l’économie Verte, où l’écologie fût préférée à l’économie pour des raisons sanitaires (écosystème, santé publique, environnement etc.). Tandis qu’on qualifie l’une d’immoral, on traite l’autre comme trop coercitive.

Enfin, la dernière, celle de l’économie Bleu. Elle commence à émerger dans les esprits. Sa spécificité est de vouloir allier économie et écologie plutôt que de les opposer systématiquement.

La révolution écologique pourra s’imaginer sous le simple concept de : transformer les déchets en quelque chose qui rapportent de l’argent. Persuader le monde par l’intérêt personnel et les faire collaborer collectivement, voilà ce que décrivait déjà Adam Smith. Aujourd’hui les déchets sont la seule entité où l’on doit payer pour s’en débarrasser. En inversant l’équation, dans l’optique où les déchets polluants rapporteraient, alors tout le monde serait intimement convaincus et volontaires aux progrès écologiques. Les contraintes et les punitions ainsi que les hostilités portées à son égard en seraient radiés, car personne ne serait assez idiot pour se priver d’argent et d’éthique en même temps.

En résumé

L’Homme s’intéresse à l’écologie comme il s’occupe de l’entretien de sa maison.

Une augmentation de 1 degré est une moyenne sur la Terre, la vérité est une augmentation faible en océan et extrême sur les continents.

L’écologie ne doit pas être associée à la contrainte mais aux bénéfices et avantages.

L’économie Bleu est peut-être la solution.

 

Sources :

Nous ne sommes pas seuls dans l’univers, Igor et Grishka Bogdanov.

L’Humanité en péril, Fred Vargas.

L’économie bleue 3.0, Gunter Pauli.