Le Japon est un coquillage : De 1641 à 1853 (1/2)

 
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Après une période d’ouverture de 552 à 838, puis une période de fermeture jusqu’en 1404 (voir article « Le Japon est un coquillage – Des origines à 1404 »), nous avons pu voir que le Japon était redevenu un pays largement ouvert durant tout le XVème et le XVIème siècle (voir « Le Japon est un coquillage – De 1404 à 1641 »). Les japonais étaient nombreux à parcourir les mers d’Extrême-Orient, que ce soit comme commerçants ou comme pirates – au grand dam des chinois. Les japonais firent, durant cette période, la connaissance des européens : les portugais furent les premiers à atteindre leur archipel en 1543. Les relations commerciales entre japonais et européens, les portugais ayant vite été rejoints par les espagnols, puis les anglais et hollandais, furent florissantes. Mais à partir de l’unification du Japon et sa prise de contrôle par Toyotomi Hideyoshi, des tensions naquirent autour de la question du christianisme. Après une tentative d’expansion en Corée puis en Chine initiée par Hideyoshi et se soldant par un échec, le Japon se préoccupa très sérieusement de cette question du christianisme qui semblait de nature à remettre en cause l’unité si chèrement acquise du pays. Après une révolte des chrétiens sur l’île de Kyushu, le Pays du Soleil Levant se lança dans une politique d’éradication du christianisme sur son territoire et, tel un coquillage, se referma complètement : c’est le début de la période dite du « Sakoku » (« 鎖国 »).

On considère généralement que le Sakoku est définitivement en place à partir de l’année 1641, quand le Japon transfère le comptoir des néerlandais là où se trouvait celui des portugais, sur l’île artificielle de Dejima. Dès lors, le Pays du Soleil Levant n’entretient officiellement de relations avec l’extérieur qu’avec les chinois et les néerlandais, autorisés à se rendre seulement à Nagasaki.

Sollicité à de nombreuses reprises par des puissances européennes de plus en plus présentes dans la région et désireuses de renouer des relations avec lui, le gouvernement des Tokugawa s’y montra à chaque fois férocement hostile. Il du finalement accepter d’ouvrir ses ports aux navires américains en 1853, sous la menace de bombardements.

Il convient cependant de se pencher sur cette période très spécifique de l’histoire japonaise, pour comprendre dans quelle condition le Japon passa du « monde féodal » au « monde moderne », et ainsi pouvoir saisir sa trajectoire durant les XIXème et XXème siècles.

Le « Sakoku » : pourquoi une telle décision ?

On peut d’abord définir le Sakoku comme l’ensemble des mesures décrétées par le gouvernement shogunal visant à empêcher à tout ressortissant japonais de quitter le territoire ou d’y revenir s’il l’a fait, et à empêcher toute nation étrangère d’entrer en contact avec le Japon et les japonais.

L’objectif de ces mesures était en premier lieu de libérer le Japon de l’influence chrétienne, que les japonais assimilait à une première étape en vue d’une colonisation future de leur nation telle que, par exemple, les Philippines la connurent (et donc uniquement pour des motifs politiques, aucun désaccord doctrinal ou religieux ne justifiant officiellement cette décision). Le Sakoku permit ainsi non seulement d’empêcher les étrangers de venir diffuser leur doctrine, mais aussi de les empêcher de la diffuser indirectement en convertissant des japonais qui voyageraient hors du Japon. L’interdiction du retour de la diaspora japonaise qui s’était installée dans toute l’Asie du Sud-est s’explique en effet par le fait que beaucoup d’entre eux, originaires de l’île de Kyushu, était des chrétiens ou avaient été convertis au christianisme au cours de leur séjour à l’étranger.

 
Les établissements japonais aux XVIème et XVIIème siècles : en vert, les communautés japonaises ; en rouge, les enclaves japonaises ; en noir, les villes d'importance commerciale.

Les établissements japonais aux XVIème et XVIIème siècles : en vert, les communautés japonaises ; en rouge, les enclaves japonaises ; en noir, les villes d'importance commerciale.

 

Outre la mise en échec de la colonisation de l’île, cette lutte contre le christianisme était aussi motivée par la volonté de maintenir à tout prix l’unité et la paix que le Japon avait finalement retrouvées après des siècles de guerre civile. L’histoire du Japon féodale, né de l’effondrement du système administratif à la chinoise entre le VIIIème et le Xème siècle (voir article « Le Japon est un coquillage – Des origines à 1404 »), peut ainsi tout à fait se résumer à une permanente guerre civile entrecoupée de brefs instants de trêves. L’avènement de Tokugawa Ieyasu permis enfin d’établir une dynastie de shogun qui parvint à imposer et maintenir la paix sur un archipel qui ne l’avait plus connue depuis des siècles. Dans ce contexte, on comprend que le Japon redoutait que cette paix et cette unité si durement acquises ne soient remises en cause par des étrangers spécialistes de la stratégie consistant à « diviser pour mieux régner ». Ces derniers auraient parfaitement pu soutenir certains daimyo qui prétendraient contester la suprématie des Tokugawa, et ainsi faire voler en éclat l’unité du Japon (ce n’est pas autrement que l’Angleterre procéda à la conquête de l’Inde par exemple). 

 

Le « Sakoku » : un isolement relatif

Il convient cependant de ne pas exagérer la portée du Sakoku, et garder en tête que ses deux principales mesures, l’interdiction de sortie du territoire pour tout ressortissant japonais et l’interdiction de tout contact avec les étrangers, concernaient surtout la population japonaise « de base ». Il existait en effet de nombreuses exceptions à ces règles : comme nous l’avons vu, le Japon entretenait toujours des relations avec la Chine (qui n’avait en effet rien à voir avec ces problèmes de christianisme) et, plus surprenant en apparence, avec les Pays-Bas. Shibata Masumi (« 柴田増実 ») met en avant le fait que lorsque les néerlandais apprirent la nouvelle de la fermeture du Japon en 1641, « ceux-ci furent fous de joie, se réjouissant de la réalisation de leur rêve de longues années ». Les Pays-Bas avaient en effet, depuis leurs premiers contacts avec le Japon en 1600, tout fait pour obtenir le monopole du commerce avec le Japon au détriment des autres pays européens ; et ils tentèrent même une fois le Sakoku établis d’obtenir l’interdiction des navires chinois au Japon pour détenir le monopole total du commerce avec le Pays du Soleil Levant (ce qu’ils n’obtinrent jamais). Les Pays-Bas furent en effet les grands vainqueurs de cette nouvelle fermeture du Japon, puisque outre le monopole du commerce avec lui (qui leur permettait de revendre à prix d’or tous les produits japonais en Europe), ils profitèrent aussi de la disparition des navires japonais dans toutes les mers asiatiques, si nombreux quelques décennies plus tôt, pour les remplacer sur les anciens points où ils commerçaient précédemment. Shibata de conclure : « C’est ainsi que la Hollande réussi à dominer le commerce en Asie ».

Comment obtinrent-ils ce monopole ? En respectant scrupuleusement la politique anti-chrétienne du shogunat : alors que les espagnols ignoraient volontairement les décrets du shogun et continuaient à prêcher en public, et que les missionnaires portugais continuaient en douce leurs offices malgré l’interdiction de la religion chrétienne en se dissimulant dans des navires de commerce, Shibata souligne que les néerlandais « jetaient à la mer, avant que leurs navires n’atteignent Nagasaki, tous les ouvrages religieux et objets de culte, ou bien les cachaient scrupuleusement dans des coffres à bord ». Plus encore, lors de la rébellion de Shimabara et alors que les portugais virent d’un bon œil cette révolte chrétienne contre le shogun, les néerlandais soutinrent officiellement le shogun contre les rebelles, et prirent même part à la répression des chrétiens à ses côtés (en bombardant le château de Hara où les chrétiens s’étaient réfugiés par exemple), se présentant ainsi comme fidèles à la volonté du shogun et peu susceptibles d’opérer à leur tour un travail de christianisation. Il apparaît ainsi que c’est en exterminant leurs co-religionnaires que les néerlandais purent conquérir leur monopole durant le Sakoku.

Il faut aussi savoir qu’en plus des chinois et des néerlandais à Nagasaki, certains daimyos locaux avaient l’autorisation d’entretenir des relations diplomatiques et commerciales avec des peuples étrangers bien spécifiques. C’est ainsi que le daimyo de la province de Tsushima avait l’autorisation d’entretenir des relations avec la Corée, celui de la province de Satsuma avec les Ryukyu, et celui de Matsumae avec les aïnous du nord de l’île de Hokkaido, puis avec les russes.

 
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En plus du maintien des relations avec certains pays précis, il faut aussi préciser que cette interdiction d’accès à tout ce qui vient de l’étranger concernait aussi surtout « le peuple de base » ; une certaine élite, en particulier les scientifiques et les artistes, pouvait avoir accès aux informations venues de l’extérieur. C’est ainsi que se développèrent par exemple durant toute la période du Sakoku les « Rangaku » (« 蘭学 »), les « études néerlandaises », par lesquelles l’élite japonaise se tenait au courant des avancées technologiques, géographiques ou médicales de l’Occident.

Il faut donc garder en tête que « l’isolement » du Japon était tout relatif, et le Pays du Soleil Levant était parfaitement au courant de ce qui se passait dans le monde tant au niveau politique qu’au niveau des avancées scientifiques. L’idée d’un Japon complètement isolé et qui ne se préoccupait pas du reste du monde est une erreur, qui rend par ailleurs incompréhensible la trajectoire future du pays. Son décollage économique et technologique si rapide au XIXème siècle s’explique entre autre par le fait que le pays suivait assidument toutes les « avancées » Occidentales et était parfaitement conscient de ce qui se passait de l’autre côté de l’Eurasie. Il est en revanche tout aussi abusif d’affirmer que pour cette raison, l’idée de Sakoku n’a pas de sens : la fermeture du pays fut une réalité incontestable, la majorité de la population vivant dans un univers uniquement japonais et n’ayant aucun contact et aucune connaissance de ce qui se passait à l’extérieur : seule une élite restreinte pouvait avoir accès aux informations venues de l’Occident et avoir des contacts avec les étrangers.

 
« Rencontre du Japon, de la Chine et de l’Occident », Shiba Kōkan (« 司馬江漢 »), fin XVIIIème.

« Rencontre du Japon, de la Chine et de l’Occident », Shiba Kōkan (« 司馬江漢 »), fin XVIIIème.

 
 
Livre de médecine Occidentale traduit, publié en Mars 1808.

Livre de médecine Occidentale traduit, publié en Mars 1808.

 

Une organisation politique et sociale figée

L’organisation interne du Japon de l’ère Edo est aussi très spécifique. Les Tokugawa installèrent leur capitale à Edo, future Tokyo, et bien qu’ils y centralisent le contrôle du pays ils maintinrent, par souci de stabilité politique, les daimyos en place dans les différentes provinces. Bien que ces derniers disposaient d’une large autonomie, le pouvoir central exerçait sur eux un contrôle suffisant pour empêcher toute tentative de révolte : leurs effectifs militaires et fortunes étaient contrôlés, les mariages entre différentes familles de daimyo surveillés, et le shogun imposait un système de résidence alterné, le « sankin-kôtai » (« 参勤交代 »), consistant pour chaque daimyo à résider une année sur deux à Edo et à y laisser en permanence sa femme et ses enfants « en otage ». En plus de permettre un contrôle très contraignant sur les seigneurs locaux, ce système limitait considérablement leurs capacités financières en les forçant à entretenir à leurs frais plusieurs demeures et à financer tous les deux ans un très coûteux voyage entre leur fief et la capitale. 

La stabilité politique de l’ère Edo fut aussi obtenue au prix d’une stabilisation sociale. Le shogunat imposa une séparation stricte entre l’aristocratie guerrière et le reste de la population en leur interdisant la possession d’armes (sonnant ainsi la fin des moines-guerriers et paysans-guerriers, dont le rôle fut si important durant les siècles précédents). Il imposa aussi la « hiérarchie sociale confucéenne », qui divise la population en 4 castes : en haut, les « nobles » (les samouraïs), puis les paysans, ensuite les artisans, et tout en bas les commerçants. Malgré leur influence grandissante dans la vie économique et culturelle, les commerçants se trouvaient explicitement tout en bas de l’échelle car étaient considérés comme des « improductifs » (selon la même dialectique que celle de Platon dans La République), et étaient particulièrement méprisés par les samouraïs qui les peignaient comme des gens immoraux et calculateurs, uniquement animés par les passions et l’appât du gain. Maruyama Masao (« 丸山 眞男 ») affirmait que cette politique aboutit à « l’instauration d’une division intangible dans la société entre les guerriers, d’une part, et les trois autres classes des paysans, des artisans et des marchands d’autre part », provoquant la mise en place d’une société que Maruyama qualifie d’analogue à celle qu’on trouvait sous la dynastie Zhou en Chine (XI-IIIème siècle AVJC), et incontestablement dominée par la classe des guerriers.

 
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En plus de cette « hiérarchie sociale confucéenne », les Tokugawa promurent plus largement les théories et l’étude du confucianisme en général (ou plus précisément du néo-confucianisme de Zhu Xi/«  朱熹 », philosophe du XIIème siècle), faisant de cette philosophie chinoise la philosophie officielle du régime. Ils voyaient en effet dans l’enseignement confucéen, qui incite le maître et le serviteur à tenir leur rang, un élément stabilisateur de la vie sociale et intellectuelle, et un moyen de promouvoir la loyauté absolue à l’égard du régime. D’abord limitée à la classe des guerriers pour régir leurs rapports entre eux, l’idéologie confucéenne se diffusa par la suite dans l’ensemble de la société ; Maruyama met en effet en avant le fait que « se vérifiera ici aussi cette règle générale voulant que dans une société d’états (au sens de « 1/3 état », pas de « structure étatique »), les formes de consciences appartenant à la classe dirigeante s’infiltrent vers le bas. Et ainsi verrons-nous (…) l’éthique confucéenne être adoptée aussi par les milieux populaires afin d’ordonner les rapports sociaux internes ». Olivier Ansart affirme ainsi que dans la société japonaise de cette époque, « Le scénario de la vie est écrit d’avance et les rôles distribués » ; la structure sociale est éminemment stable, chacun connaît son rôle et sa place dans la société et passe sa vie à l’accomplir. Le confucianisme ne se résume cependant absolument pas à cette injonction de tenir son rôle sans faillir, et c’est ce qui amène Ansart à affirmer que le régime des Tokugawa n’était confucianiste « que lorsque cela lui convenait » : il est entendu que la justification du régicide en cas de violation du Tiānmìng (« 天命 », « Mandat du Ciel ») par le souverain, prôné par Menzi (« 孟子 »), n’était par exemple absolument pas au programme.

Après deux siècles et demi passés sous le régime des Tokugawa, le visage de la société japonaise fut considérablement bouleversé. Reischauer résume parfaitement la situation : « Deux siècles de paix civile imposée avec une énergie vigilante pesèrent sur le comportement des citoyens. Les japonais hardis et aventureux du XVIème siècle étaient devenus au XIXème siècle des sujets obéissants, attendant docilement et humblement de leurs supérieurs hiérarchiques des ordres qu’ils exécutaient avec une parfaite résignation. Ils avaient appris à respecter scrupuleusement des règles de conduite immuables. En l’absence de directives particulières, il leur suffisait d’observer l’étiquette communément admise pour savoir régler leur comportement. Cet enrégimentement collectif dessinait l’image d’un peuple replié sur lui-même dont le conformisme tenait lieu de consensus. Au début du XIXème siècle, les antagonismes étaient peu perceptibles, les règles de bienséances observées par tous, et le recours à la violence, exceptionnel. Peu de pays pouvaient se flatter de jouir d’une telle paix sociale ».

Il semble bien difficile de dresser un bilan clair du Sakoku. D’un côté, il assura incontestablement le maintient la paix au Japon pendant plus de deux siècles (phénomène inédit dans l’histoire du pays), permis le développement d’une industrie intérieure efficace qui sut même opérer une amorce de spécialisation régionale (ce qui facilita le rapide développement de l’économie japonaise après la réouverture) et ainsi que la maturation, à l’abri de toute influence étrangère, d’une culture japonaise si spécifique parmi les cultures de l’humanité. De l’autre, malgré l’existence des Rangaku, le Sakoku a incontestablement diminué les connaissances générales du Japon au sujet du monde extérieur, a entrainé une stagnation démographique (autour de 30 millions d’habitants) du fait de multiples famines que le pays ne put combler en important de la nourriture de l’extérieur, et a bien évidemment considérablement entravé le développement maritime des japonais qui ne furent plus autorisés à quitter leur île. Surtout, cette mesure a sorti le pays de l’Histoire mondiale pendant près de deux siècles : le Japon se retrouvera ainsi, au moment de son brutal réveil de 1853, dans un monde que les grandes puissances européennes s’étaient déjà partagées, et avec un retard général qu’il eut bien du mal à combler.

Le Japon s’était fermé en premier lieu pour se protéger de l’impérialisme européen ; lorsqu’il fut contraint de se rouvrir sous la puissance de feu des américains près de deux siècles plus tard, il se trouva acculé par ce même impérialisme. Lorsque le Sakoku, prit fin en 1853, le Japon se retrouva face à ce qu’il avait voulu éviter en l’instaurant : la vulnérabilité face à des puissances impérialistes prêtes à le dominer. Toute l’Histoire du Japon contemporain ne peut être comprise sans saisir préalablement cet état de fait.

Sources :

REISCHAUER, Edwin. « L’unité nationale rétablie » et « Le crépuscule de la féodalité », dans Histoire du Japon et des Japonais, Éditions du Seuil, 1973, pp. 95-132.

KENNEDY, Paul. « Deux outsiders : le Japon et la Russie », dans Naissance et déclin des grandes puissances, « Stratégie et économie dans le monde pré-industriel », Paris, Édition Payot & Rivages, 2004, pp. 53-57.

MARUYAMA, Masao. « La formation du confucianisme à l’époque des Tokugawa », dans Essais sur l’histoire de la pensée politique au Japon, « Essai premier », Clermont-Ferrand, Éditions Les Belles Lettres, 2018, pp. 63-74.

Maison Franco-Japonaise. « 75. Sakoku », dans Dictionnaire historique du Japon, volume 17, 1991. Lettre R (2) et S (1), pp. 97-98. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/dhjap_0000-0000_1991_dic_17_1_939_t1_0097_0000_7

BONMARCHAND, Georges. « Histoire du commerce japonais », dans Politique étrangère, n°2, 1951. 16ème année. pp. 145-166. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_1951_num_16_2_2725  

ANSART, Olivier. « Le premier des modernes ? La conception du lien social chez Kaiho Seiryô (1755-1817) » dans Ebisu, n°37, 2007. pp. 71-95. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/ebisu_1340-3656_2007_num_37_1_1465

Vexilla Galliae. « Article 2 – Les origines de l’autarcie nipponne : Réflexions sur le sakoku 鎖国et le jōi 攘夷 », 04/07/2017. Disponible sur : https://www.vexilla-galliae.fr/actualites/europe-international/article-2-les-origines-de-l-autarcie-nipponne-reflexions-sur-le-sakoku-et-le-joi/

Centre culturel franco-japonais de Toulouse. « La "querelle" du sakoku », 29/01/2018. Disponible sur: http://ccfjt.com/meiji150eme/la-querelle-du-sakoku/

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Rébellion de Shimabara [en ligne ; version du 15/04/2020]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rébellion_de_Shimabara 

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Édit Sakoku de 1635 [en ligne ; version du 04/06/2017]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Édit_Sakoku_de_1635

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Sankin-kōtai [en ligne ; version du 30/07/2019]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sankin-kōtai

Nihonmachi [en ligne ; version du 14/03/2020]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nihonmachi

Shiba Kōkan [en ligne ; version du 18/03/2020]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Shiba_Kōkan

Système hiérarchique à l’époque Edo [en ligne ; version du 11/09/2019]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Système_hiérarchique_à_l%27époque_Edo

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Maison Franco-Japonaise. « 562. Shu Shunsui », dans Dictionnaire historique du Japon, volume 18, 1992. Lettre S (2), p. 117. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/dhjap_0000-0000_1992_dic_18_1_943_t1_0117_0000_2

Maison Franco-Japonaise. « 133. Sankin kōtai », dans Dictionnaire historique du Japon, volume 17, 1991. Lettres R (2) et S (1), pp. 120-121. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/dhjap_0000-0000_1991_dic_17_1_939_t1_0120_0000_6

Maison Franco-Japonaise. « 124. Mibun », dans Dictionnaire historique du Japon, volume 14, 1988. Lettres L et M (1), pp. 69-70. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/dhjap_0000-0000_1988_dic_14_1_922_t1_0069_0000_3

Maison Franco-Japonaise. « 424. Shi-nō-kō-shō », dans Dictionnaire historique du Japon, volume 18, 1992. Lettre S (2), p. 62. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/dhjap_0000-0000_1992_dic_18_1_943_t1_0062_0000_2