Le Japon est un coquillage : Des origines à 1404

 
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Avant-propos : « Le Japon est le lieu de tous les phantasmes, l’Orient par excellence. » (Denise Brahimi).

« Empire des signes » (Roland Barthes), lieu de « l’altérité absolue » (Edward Said), « pays illisible » (Victor Segalen). Le Japon n’a pas manqué, depuis l’arrivée des portugais à « Cipango » en 1543, de fasciner l’Occident. Et il continue près de 5 siècles après les 1ers contacts de susciter interrogation et incompréhension. Ce pays nous apparaît en effet comme extrêmement contradictoire.

À la fois perçu comme un pays d’ordre absolu, à la courtoisie et politesse renommée dans le monde entier, il fut aussi capable de la barbarie la plus extrême - et les souvenirs des années 1940 continuent de hanter sa politique internationale. Pays du « Zen » à la délinquance insignifiante où il semble faire si bon vivre, le pays connaissait 70 suicides par jour en 2014. La diffusion de sa culture à travers le monde (manga, nourriture, arts martiaux...) et son poids dans l’économie mondiale en font un des pays les plus ouverts au monde, tout en étant en même temps perçu comme un des pays les plus hostiles à l’immigration et dont la maîtrise des langues étrangères, dont l’anglais, laisse sérieusement à désirer (l’EF English Proficiency Index le classe 53ème/100 derrière la Biélorussie ou le Guatemala en terme de maîtrise de l’anglais).

Si l’Occident considère incontestablement aujourd’hui le Japon comme « un des siens » (sa place dans le G7 en étant un exemple parfait), il continue malgré tout d’invoquer la fameuse « exception japonaise » pour couper court à toute tentative de comparaison avec lui. À travers cette série sur le Japon, nous allons tenter d’apporter quelques éléments historiques, philosophiques et politiques permettant, tout en rendant honneur à sa singularité et sa complexité, de mieux comprendre la trajectoire de ce pays si spécifique.

Introduction

Le service public français, horrifié par le fait que le Japon n’ai accepté les demandes d’asile de « 20 réfugiés seulement, contre 32 000 en France, pourtant presque 2 fois moins peuplée », n’hésitait pas à qualifier en 2018 le Japon de « pays fermé comme une forteresse ». Le Japon est en effet régulièrement qualifié de « pays fermé », et pas uniquement pour sa politique migratoire jugée « trop frileuse » par certains. Son histoire est alors régulièrement invoquée pour justifier cette attitude : « Le Japon est une île, le pays a passé des siècles à s’isoler du reste du monde, et ne s’est finalement ouvert qu’au XIXème siècle. Il est donc normal que les japonais aient encore un rapport craintif aux étrangers, mais ça leur passera ».

Cela n’étonnera personne : cette conception, si elle présente peut-être quelques aspects factuels de l’histoire japonaise, est bien évidemment trop simpliste. En effet, on fait régulièrement référence à la politique du « Sakoku » (鎖国) qui vit le Japon décider une fermeture totale du pays du XVIIème au XIXème siècle et qui illustre parfaitement l’affirmation précédente. On se rendrait cependant compte que la réalité n’est pas si simple en remontant plus loin dans l’histoire. Le Japon ne fut en rien un pays à l’écart et continuellement fermé et isolé du reste du monde depuis toujours, jusqu’à l’arrivée des américains avec leurs gros canons en 1853.

Le Japon fut plutôt un coquillage : il s’est ouvert, puis refermé, puis rouvert, puis à nouveau refermé. Avoir conscience de cette réalité permet à la fois de comprendre avec plus de finesse l’histoire japonaise, et par là même son présent, mais aussi de percevoir d’une toute autre manière les dynamiques qui régissent le Pays du Soleil Levant depuis plusieurs millénaires. Cette connaissance permettrait ainsi d’émettre des hypothèses d’une toute autre nature quant à ses perspectives d’évolution que l’habituel ethnocentrisme consistant à considérer que tous les peuples de la Terre finiront tôt ou tard par devenir ce que nous sommes, nous les Occidentaux.

Du VIème au IXème siècle : le Japon « à l’école de la Chine »

Il est d’abord un fait incontestable : le Japon est un pays insulaire. Parfois qualifié d’« Angleterre de l’Asie » (la comparaison pouvant faire sens jusqu’à un certain point), l’insularité de la nation japonaise a en effet eu un rôle considérable dans la formation de la mentalité et de la culture de son peuple. Bien que disposant incontestablement de traits culturels spécifiques, nous contestons les classifications comme celles de Samuel Huntington dans Le choc des civilisations qui font du Japon une civilisation en tant que telle : le Japon est incontestablement membre de la civilisation chinoise (que Huntington qualifie de « civilisation confucéenne »).

 
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Des contacts entre la Chine et le Japon furent établis dès les 1ers siècles de notre ère, et un processus de diffusion progressive de la culture chinoise au Japon se mit en place jusqu’à la 2nde moitié du VIème siècle. À partir de cette époque, on perçoit en effet une accélération claire de la « sinisation » du Japon, et ce processus est provoqué de façon volontaire par les japonais eux-mêmes, qui désiraient s’imprégner de la culture chinoise et imiter ses réussites. La Chine, gouvernée à l’époque par la dynastie Tang (« 唐朝 »), connaissait en effet à cette époque une période très faste et, ainsi que l’affirme Edwin Reischauer (Histoire du Japon et des Japonais, 1973), « jouissait sans conteste d’une prospérité, d’une puissance politique  et d’une avance technique supérieure à celle de tous les autres pays du monde », y compris de l’Occident qui observait à cette période la décadence de l’Empire romain, en proie aux « invasions barbares » depuis plusieurs siècles.

L’année 552 marque symboliquement le début de la « période Asuka » (飛鳥時代), qui vit une augmentation fulgurante de l’influence chinoise sur le Japon, enclenchée par l’introduction du bouddhisme. C’est en effet le bouddhisme qui va servir de support à la pénétration de la culture chinoise (de la même manière que le christianisme « latinisera », de façon toute relative, les germains en Europe). Cette nouvelle religion va ainsi pénétrer le Japon par l’intermédiaire de délégations de royaumes coréens à la cour impériale japonaise. Le bouddhisme va alors se répandre au Japon via le travail de missionnaires bouddhistes étrangers (chinois, coréens, et même parfois indiens) mais aussi par le travail de japonais eux-mêmes, convertis, qui n’hésiteront pas à se rendre en Chine pour disposer d’un accès direct aux enseignements des plus grands maîtres et qui, à leur retour, les diffuseront aux japonais en même temps que les techniques et les idées découvertes en Chine. Cette « sinisation » de l’archipel rencontra d’abord l’hostilité de certains conservateurs shintō, la religion traditionnelle japonaise, au sein de la cour impériale. Ces derniers furent finalement éliminés en 587 par les pro-bouddhistes, entrainant alors l’accélération de la sinisation dans tous les domaines, et en particulier politique (l’adoption de la « Constitution en 17 articles », « 十七条憲法  », en étant l’exemple parfait). Le Japon va rapidement envoyer en Chine des délégations diplomatiques composées d’ambassadeurs mais aussi d’intellectuels en tout genre, qui auront pour mission de rendre compte du savoir des chinois dans tous les domaines : littérature, philosophie, histoire, théologie bouddhique, arts…

À partir de l’ère Taika, débutée en 645, le Japon cherche à faire de lui-même une sorte de réplique de la Chine : il adopta le système politico-administratif chinois, construisit des villes sur le modèle des villes chinoises (dont les capitales de l’époque, Nara puis Heian)... Cette volonté de sinisation de l’organisation du Japon fut globalement un échec : les immenses villes à la chinoises ne furent que très peu peuplées et leur construction jamais achevée, tandis que le système administratif centralisé chinois était beaucoup trop lourd pour un pays beaucoup moins peuplé et d’étendue plus modeste comme le Japon. L’influence chinoise fut cependant considérable au niveau culturel : l’implantation du « bouddhisme à la chinoise » (le bouddhisme qui atteint le Japon par l’intermédiaire de la Corée étant celui de la Chine, déjà modifié par les conceptions chinoises ; le Japon n’eut que peu accès au bouddhisme originel de l’Inde) fut un grand succès, en particulier dans les villes, de même que les idées chinoises telles que le confucianisme. L’écriture en est un autre exemple : le Japon découvrit l’écriture par la Chine, et adopta ainsi le système d’écriture chinois si spécifique – et ce bien que la langue japonaise n’était pas particulièrement adaptée à l’écriture chinoise, ce qui aboutira à un système d’écriture extrêmement complexe et à la situation originale d’un pays qui, durant plusieurs siècles, s’exprimait à l’oral en japonais, et à l’écrit en chinois.

 
La diffusion du bouddhisme en Extrême-Orient

La diffusion du bouddhisme en Extrême-Orient

 

Le Japon féodal : de l’isolement du IXème siècle à l’essor économique du XVème siècle

Cette engouement pour la Chine dura ainsi près de 3 siècles, puis déclina à partir de la 2nde moitié du IXème siècle. Ce phénomène s’explique en grande partie par le déclin de la dynastie Tang en Chine et la nouvelle division de la Chine en une multitude d’États, ce qui mit fin au rayonnement culturel de l’Empire du Milieu. Le signe le plus évident de cette rupture japonaise avec la Chine est la rupture des relations diplomatiques : le Japon cessa d’envoyer des ambassades officielles après 838, et les échanges avec la Chine se limitèrent alors aux seules expéditions individuelles de quelques commerçants et quelques moines.

Cette date de 838 marque ainsi symboliquement la fin de la période d’ouverture d’un Japon qui multipliait depuis près de 3 siècles les échanges avec le continent asiatique, et la Chine en 1er lieu, et le début d’une phase de fermeture qui le vit rompre petit à petit toute relation avec les pays étrangers. Le Pays du Soleil Levant va alors procéder à un étonnant mécanisme de synthèse entre la multitude d’apports chinois que le Japon a connu durant les siècles précédents, et la culture « autochtone », « primitive ». « Au lieu de se borner à reproduire les modèles continentaux », comme il cherchait précédemment à le faire, Reischauer met en avant le fait que le Japon « en transpose l’esprit et les principes à de nouveaux domaines d’investigation et renonce à considérer les pratiques chinoises comme des données intangibles ». Il conclura que « Progressivement, les japonais s’éveillent à une vie culturelle autonome dont les traits sont aussi éloignés de la société indigène primitive que de la civilisation des Tang ».

C’est en effet à cette époque que les japonais vont commencer à faire évoluer leur système d’écriture en développant les kana, développer une littérature spécifique ou encore « japoniser » le bouddhisme (de nombreuses écoles spécifiquement japonaises font leur apparition : « Shingon »/« 真言宗 », « Tendai/« 天台宗 », « Nichiren/« 日蓮仏教 », « Jodoshu/« 浄土宗 », « Jodo-shinshu/« 浄土真宗 »...). Rapidement, le système administratif chinois imposé sur l’archipel ne subsista plus qu’en façade. À partir du VIIIème siècle les princes de la cour, résidant dans la capitale et à qui revenait le contrôle des différentes régions administratives en lesquelles le pays avait été découpé, déléguèrent l’administration de leur domaine à la noblesse locale. Cette dernière s’autonomisa progressivement jusqu’à faire de chaque région, officiellement contrôlée depuis la capitale, un « État autonome de fait ». Ainsi naquit la féodalité japonaise, et débuta la période à la fois si célèbre et si méconnue des « samouraïs », « daimyo » et autre « shogun », sur laquelle il conviendra de revenir à une autre occasion.

Durant cette période, le Japon n’entretint quasi aucune relation avec les autres nations aux alentours, excepté lors d’un événement qui traumatisera à jamais les japonais : les tentatives d’invasions mongoles du XIème siècle. Kubilai Khan (« 忽必烈 »), alors maître de la Chine, tenta en effet d’envahir le Japon à 2 reprises, en 1274 puis en 1281. Les japonais furent cependant sauvés par des typhons, qui ravagèrent la flotte des mongoles et mit en échec leurs tentatives d’invasions. Reischauer met en avant le fait que « Les japonais saluent comme une manifestation de la providence ce typhon venu libérer "l’archipel des dieux" de l’envahisseur étranger ; ils le baptisent Kamikaze, ou "vent divin" ». Malgré cette issue miraculeuse, les japonais n’oublièrent jamais cet événement, qui justifia près de 5 siècles plus tard la méfiance de Hayashi Shihei (« 林子平 », dans son « Kaikoku heidan »/« 海国兵談 ») envers une Chine jugée responsable de cette invasion et qui pourrait très bien agresser à nouveau le Japon. De même, ces « Kamikaze » (« 神風 »), dont le souvenir demeure profondément ancré dans l’imaginaire japonais, furent invoqués de nouveau 7 siècles plus tard lorsqu’ils donnèrent leur nom aux attaques-suicides lancées par les soldats de l’armée impériale à partir de 1944 contre les navires américains lors de la guerre du Pacifique.

 
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Ce n’est finalement qu’à partir du XIIIème siècle que les échanges avec le continent reprirent doucement, et aboutirent à partir du XVème siècle à un bouleversement total de l’attitude du Japon à l’égard du reste du continent asiatique. D’un pays refermé sur lui-même, le Japon comprit l’intérêt économique qu’il avait à interagir de nouveau avec ses voisins, et fit le choix de se rouvrir une fois la maturité culturelle acquise, et qu’il obtint après plusieurs siècles isolé à assimiler tout le savoir et tous les éléments culturels qu’il avait acquis au contact de la Chine.

Cette réouverture du pays fut progressive, et se fit naturellement à la suite d’une réforme agraire et de progrès technologiques dans le domaine agricole qui entrainèrent une hausse de la production, et en parallèle une hausse de la population (qui passe de 7 millions en 1200 à 13 millions en 1600), ainsi que le développement de l’artisanat et du commerce qui prirent rapidement une dimension internationale. La reprise des contacts avec le continent asiatique est en effet cause et conséquence d’un essor économique sans précédent pour le Japon, qui se mit à échanger de nouveau des produits avec la Chine (dont il importait soie, livres, porcelaines, peintures ou pièces de monnaie) et la Corée, puis l’Asie du Sud-est et jusqu’à l’Inde (dont il importait des produits tropicaux en tout genre).

Si le Japon exportait initialement surtout des matières premières (souffre, bois, perles, nacre…) ses exportations se diversifièrent à partir du XVème et XVIème siècle et finirent par inclurent des produits manufacturés en grande quantité : éventails et paravents très prisés en Chine, sabres très appréciés à travers toute l’Asie… La reprise des échanges avec la Chine de la dynastie Ming se concrétisa par la réouverture des ambassades à partir de 1404, et par l’acceptation par les japonais des conditions que les chinois imposaient aux autres pays d’Asie pour commercer avec eux. En effet, depuis 1383, la Chine faisait de l’acceptation d’un lien de vassalité purement formel envers l’Empire du Milieu la condition sine qua non pour pouvoir entretenir des relations diplomatiques ou commerciales avec lui. Reischauer met en avant le fait que le Japon devait « accepter de voir dans les exportations japonaises le tribut d’un peuple barbare au Grand Empire chinois et reconnaître dans les produits importés une manifestation de la mansuétude de ce même Grand Empire à leur égard. Pour s’ajuster à cette fiction, les shoguns Ashikaga n’hésitent pas, au mépris de la tradition impériale, à se faire investir par les Ming du titre de "Roi du Japon". C’est à ce prix seulement qu’ils réussissent à faire accréditer leurs marchands et à entretenir des relations commerciales officielles et régulières avec le continent ». Cette situation et ces rites, purement symboliques mais auxquels les chinois tenaient beaucoup, furent plus ou moins acceptés selon les shoguns qui se succédaient à la tête du Japon ; mais leur non-acceptation signifiait la rupture des relations diplomatiques avec la Chine et l’impossibilité de commercer officiellement avec elle.

Cette réouverture du Japon sur le monde se manifesta aussi d’une façon assez inattendue par le développement des « wakō » (« 倭寇 »), pirates japonais qui sillonnaient les littoraux du continent asiatiques. S’ils commencèrent par s’en prendre au littoral sud de la Corée, ils s’aventurèrent toujours plus loin et finirent par attaquer directement les littoraux et villes côtières chinoises, ravageant des villages entiers ; ils ainsi opérèrent durant près de 2 siècles. Leurs actions fut d’ailleurs à l’origine de ruptures des relations diplomatiques entre la Chine des Ming et le Japon : la Chine « conditionnait » en effet l’entretient de relations diplomatiques et commerciales avec le Japon non seulement à la reconnaissance de son lien de vassalité envers elle, mais surtout au fait qu’il contienne ses pirates, ce que le shogunat ne parvenait pas à faire. L’insécurité que les wakō faisaient peser sur les territoires côtiers de la Chine fut une source constante de tensions entre les 2 pays, et contribua par ailleurs, à sa juste mesure, à l’effondrement de la dynastie des Ming en 1644.

 
Principales trajectoires des wakō

Principales trajectoires des wakō

 

Au début du XVIème siècle, un élément qui allait bouleverser l’histoire de l’Asie survint : l’arrivée des européens. Les portugais les premiers avaient atteint l’Inde et s’étaient installés à Goa (en Inde) en 1510, puis à Malacca (Malaisie) en 1511 et commencèrent à ouvrir des comptoirs dans les Moluques (Indonésie) avant d’atteindre la Chine en 1516. Ils furent finalement les premiers européens à poser les pieds au Japon, en 1543. Si le rôle des japonais dans le commerce international s’accru encore avec l’arrivée des européens dans la région, les relations qu’ils entretenaient avec eux finirent cependant par se dégrader, ce qui aboutira à une nouvelle phase de fermeture du pays – qui n’avait à ce stade de son histoire absolument rien d’un « pays fermé ». 

 

Sources :

REISCHAUER, Edwin. « A l’école de la Chine » et « Vers l’autonomie culturelle », dans Histoire du Japon et des Japonais, Éditions du Seuil, 1973, pp. 31-58.

KENNEDY, Paul. « Deux outsiders : le Japon et la Russie », dans Naissance et déclin des grandes puissances, « Stratégie et économie dans le monde pré-industriel », Paris, Édition Payot & Rivages, 2004, pp. 53-57.

HORIUCHI, Annick. « Le Kaikoku heidan (De la défense des pays maritimes) de Hayashi Shihei. Présentation et traduction de la préface », dans Ebisu, n°38, 2007. pp. 83-101. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/ebisu_1340-3656_2007_num_38_1_1484

BONMARCHAND, Georges. « Histoire du commerce japonais », dans Politique étrangère, n°2, 1951. 16ème année. pp. 145-166. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/polit_0032-342x_1951_num_16_2_2725

Maison Franco-Japonaise. « 150. Kangō bōeki », dans Dictionnaire historique du Japon, volume 11, 1985. Lettre K (1), pp. 92-94. Disponible sur : https://www.persee.fr/doc/dhjap_0000-0000_1985_dic_11_1_909_t1_0092_0000_5  

PANET, Florian. « L’Empire des signes de Roland Barthes: essai de rencontre ». Dumas CCSD, Littératures, 2010. Disponible sur : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-00496308/document 

BRAHIMI, Denise. « Marguerite Yourcenar et l’altérité́ japonaise », 1995, mis en ligne le 10 octobre 2012. Disponible sur : http://journals.openedition.org/textyles/1964 

BEL, Ivan. « Invasions mongoles du Japon 5 – 1281, le souffle des esprits », 02/01/2016, Fudoshiknkan – le monde des arts martiaux. Disponible sur : http://fudoshinkan.eu/invasions-mongoles-du-japon-5-1281-le-souffle-des-esprits/

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Constitution en 17 articles [en ligne ; version du 07/12/2019]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Constitution_en_17_articles

Histoire du Japon, « Essor économique et brassage social » [en ligne ; version du 26/04/2020]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_Japon#Essor_économique_et_brassage_social

Relations entre la Chine et le Japon, « Ouverture du Japon en influence de la Chine » [en ligne ; version du 27/05/2020]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Relations_entre_la_Chine_et_le_Japon#Ouverture_du_Japon_et_influence_de_la_Chine

Wakō [en ligne ; version du 14/05/2020]. Wikipédia, l'encyclopédie libre. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Wakō