Capitole : le coup d'État contre Donald Trump

 
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Le 6 janvier 2021, des soutiens populaires du président américain Donald Trump ont investi le Capitole, siège du pouvoir législatif des États-Unis. Malgré quelques dégradations mineures et les images symboliques d’un peuple reprenant physiquement possession de ses institutions, le monde politico-médiatique occidental s’est embrasé. Dénonçant un « coup d’État » de partisans factieux et violents, une « attente à la démocratie » ou encore une nouvelle « nuit de cristal », les opposants de Donald Trump ont su profiter de l’occasion pour instaurer une censure inédite dans le pays. Comptes internet suspendus sans motif, passagers débarqués d’avions pour avoir osé afficher des opinions politiques, menaces et pressions, l’Amérique connaît – 70 ans après McCarthy – une nouvelle « chasse aux sorcières » mais cette fois-ci, les inquisiteurs sont communistes.

En réalité, ce soir-là, il y eut un coup d’État ; non pas de Trump et ses partisans mais du camp progressiste qui, fidèle à la tradition totalitaire de la Gauche politique occidentale, n’hésite pas à museler toute opposition médiatique ou citoyenne. Doté de multiples dimensions, ce coup de force marque ni plus ni moins la fin de la démocratie en Amérique et a fortiori en Occident. D’abord, il s’agit d’un coup de force institutionnel en cela que deux forces constitutionnelles ont refusé de jouer leur rôle légal : le vice-président et la Cour suprême. Refusant de statuer sur la légalité des élections américaines, pourtant entachées de fraudes électorales évidentes, ces deux piliers de la démocratie nationale ont préféré se plier aux pressions médiatiques et sociales. C’est finalement cet événement – vécu comme une trahison par une partie du camp républicain et des partisans du président – qui va mettre le feu aux poudres populaires.

Après l’occupation du Capitole à proprement parler qui n’aura pas manqué de meurtrir la ménagère et le bourgeois-bohême mondialiste (pourtant peu regardant quant aux révolutions populaires outre-Atlantique d’habitude), la machine de guerre gauchiste et progressiste s’est mise en route : les médias, alliés aux entreprises du numérique (Twitter, Facebook), ont sévi en suspendant – fait inédit dans l’histoire d’une démocratie – la parole du chef de l’État, représentant la Nation tout entière. Pour la première fois dans l’histoire occidentale, ce n’est plus le pouvoir politique et institutionnel qui censure, mais la presse et les réseaux sociaux. Ces grands groupes, totalitaires par nature puisqu’entreprises économiques privées ayant conquis le champ politique et idéologique, sont à l’origine du deuxième versant de ce coup d’État contre la démocratie américaine. Il ne reste plus qu’à anéantir et humilier, ce que la troisième phase du coup de force prévoit avec la procédure de destitution de Donald Trump, initié au cours de la seconde semaine de janvier – à une septaine de jours seulement de l’investiture de Joe Biden.

Mais alors, quelles implications en France, en Europe et plus largement en Occident – ces territoires inféodés à l’Amérique depuis la Seconde Guerre mondiale ? Des comptes numériques ont déjà été suspendus via Twitter, Facebook et autres réseaux sociaux. Prétextant défendre la démocratie et la liberté, la Gauche et ses défenseurs du Progrès mettent fin aux libertés publiques fondamentales à commencer par la liberté d’expression et même – pire encore – la liberté de pensée. Le délit d’opinion, digne des plus grands régimes totalitaires, a été réhabilité – reléguant les citoyens désobéissants à un rang inférieur (triste ressemblance avec le nouvel ordre sanitaire imposé par la Covid-19…). La France et l’Occident étant aujourd’hui des succursales de l’idéologie progressiste américaine, il y a fort à parier que ce n’est qu’une question de temps avant que les mêmes maux nous frappent avec la même violence, haine, et le même fanatisme dogmatique – ajoutant plus de tensions à des sociétés déjà déchirées et morcelées…